타워, The tower

The tower, de Kim Ji-hoon.

38 ans après « The towering inferno » de John Guillermin (1974), Kim Ji-Hoon nous sert le remake façon « Coréenne ».

Première chose, il faut absolument vous souvenir de la qualité de l’original ainsi que de ses effets spéciaux. C’était il y a près de 40 ans.

The-Towering-Inferno

Cast-Of-Towering-Inferno

Et bien malgré ses qualités, The Tower vient lui rappeler que la retraite est pour maintenant. Pas un enterrement, mais une passation de pouvoir due en grande partie aux situations de danger beaucoup plus nombreuses et aux effets spéciaux qui vont du simple:

-« houlà, doit faire chaud là !!  » à

– » Ho l’horreur…. Je veux pas connaître ça »

Et je ne vous parle pas des situations de danger qui sont beaucoup plus variées et flippantes que l’original.

Un simple trailer vous mettra déjà l’eau à la bouche:

Une histoire ré-écrite ??

Non, pas vraiment. Tous les clichés dus au genre sont présents:

1-Une fabuleuse équipe de pompiers avec son héro respecté par tous, son p’tit nouveau plein de courage, son comique plein de chance, et le reste qui fait office de bruit et d’action.

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2- Le mec plus ultra, beau, charismatique, timide, amoureux, veuf, et surtout avec une petite fille adorable.

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3- La petite fille adorable qui va aider son papa à « pécho » la belle fille du film, mais qui va surtout se retrouver, comme beaucoup, bloquée dans cette très jolie tour.

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4- La Belle, jouée par la splendide Son Ye-Jin, c’est bien évidemment la femme parfaite, courageuse, belle, protectrice et indispensable pour lier un certain nombres de scènes.

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5- Une tripoté de salauds avides d’argent et se fichant que la tour ne soit pas protégée contre le feu, le soir de l’inauguration, ou alors tellement blindés de tunes que « salaud » est beaucoup trop faible comme qualificatif. Leur sort est joué d’avance.

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6- Il y a bien sûr la maman se tuant à la tâche pour payer les études de son fils (une belle ordure).

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7- Petit bonus avec une famille de « nouveau riche », mais une famille surtout complètement barée et catholique extrémiste. (totalement vu au 15ème degré)

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9- Il y a aussi un jeune couple sur le point de se déclarer leur flamme……

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8- Et bien évidemment, une tour, non, deux tours de 108 étages flamboyantes, et reliées par un pont de verre du meilleur effet pour ceux qui ont le vertige comme moi.

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Synopsis:

Le soir de noël, l’inauguration des Tower sky est l’événement qu’il ne faut pas rater. Malheureusement, l’hiver est sans neige. Pas de problème, c’était prévu. Le propriétaire de la tour (infecte personnage) commande 4 ou 5 hélicoptères pour en lâcher du haut des tours.

Vous sentez la suite ???

Moui, un des hélicos vient défoncer une des tours.

Alors voici la première grosse différence avec l’original. En effet, en 1974 il y a eu un court circuit qui aurait pu être stoppé. En 2013, on sent que l’inspiration vient des fait survenu à New-york en 2001. Pas de début d’incendie, mais un hélico qui explose et met plusieurs étages à l’état de four de l’enfer.

La suite est une succession de scènes plus ahurissantes les unes que les autres. 26 décors gigantesques ont été construits pour l’occasion. Toutes les scènes de catastrophes sont réussies et particulièrement flippantes. Tout le reste est cousu de fils blancs.

Autres différences avec la version de 1974, les scènes de morts. Beaucoup d’imagination le Kim. Mais variété ne veut pas dire n’importe quoi, et là le film ne fait pas de faux pas. C’est affreux. Brûlé, noyé, écrasé, défenestré etc etc, chacun trouvera son propre cauchemar. Sachez que certaines scènes sont vraiment jouées par les acteurs, sans doublures, et notamment une scène où des tonnes d’eau sont déversées dans la tour. Les scènes de paniques sont toutes aussi réussies.

Donc côté spectacle, il y a beaucoup de variété, mais est-ce réaliste ?

OUI ! Trois fois oui. Certaines séquences sont mêmes assez terrifiantes, dont celle où la tour commence à céder et où les murs, plafonds, sols, vitres s’effondrent, craquent, se plient dans un vacarme et une ambiance infernale.

Bon alors c’est un bon film ?

Et bien, c’est un film de genre parfaitement réussi et répondant à 100% aux critères du genre. 120 minutes réparties de la manière suivante:

Comme en 1974 il y a 30 minutes du film qui sont……………………………………… longues, mais pas ratées, et ensuite 90 minutes d’enfer, de larmes, de cris, d’héroïsme, de lâcheté et un peu de rire. Donc si vous aimez les films catastrophes, celui-ci fait partie du haut du panier et vous passerez une excellente soirée.

Je dois quand même parler de la fin. Bon, sur ce genre de film, peut-on parler de « spoile »? Je ne crois pas, mais si vous voulez vous garder de connaître la fin, alors arrêtez de lire…

Voilà, ça y est?

Attention……

Allez, à la fin, disons les 3 dernières minutes vous feront penser une fois de plus à New-York et ses Twin-towers. Mais pas qu’un peu, au point de vous demander si l’on regarde un film Coréen ou alors un doc sur New-York. Une volonté délibérée du réalisateur… Un hommage peut-être.

Alors, prêt à cramer ????

Comme d’habitude, je vous conseille la VOSTFR et la version HD du film, car les effets spéciaux sont sublimes.

Pour ma part, je considère ce film comme un apport au genre catastrophe, mais sans vraiment d’originalité. Les Coréens adorent les USA, et cela se voit. Habituellement, le cinéma Coréen vous claque la gueule de 20 manières différentes et vous laisse forcement un souvenir à vie, mais celui-là sera à classer parmi les films « détentes » du dimanche soir.

toweraffiche

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