Poco’s Udon World

Poco’s Udon World – うどんの国の金色毛鞠 Udon no Kuni no Kin’iro Kemari

 Hello,

Je vous préviens de suite, cet animé vient de passer en tête de tous ceux que j’ai vus jusqu’ici, et ça, pour à peu près 1733 raisons que je vais détailler l’une après l’autre…

… Dans une autre vie.

Comment je suis arrivé à regarder cette histoire?

En ce moment, j’aime vraiment ce qui se rapproche le plus de la vie simple des gens et des sentiments basiques, l’amour, l’amitié, la famille, les peurs et les joies.

En fait, après avoir vu la bande-annonce de « Dans un recoin de ce monde« , je regarde « Hana and Alice« , le film, et je respire de bonheur de voir ce petit bijoux de simplicité qui raconte juste une histoire d’amour particulière et une histoire d’amitié entre deux jeunes adolescentes.

De fil en aiguille, je tombe sur « Poco’s Udon world« , et cela m’intrigue.

UDON?? Huuuuummmmm, ces merveilleuses pâtes du Japon qui sont fabriquées dans la préfecture de Udon (ben oui, logique), et que l’on sert dans un bouillon délicieux. Je ne vous dis pas combien de milliers de variantes il existe, mais quand c’est bien fait, c’est juste un truc de fou.

Bref Udon, ok, mais Poco?

C’est mignon comme nom, et ça m’intrigue autant.

Je jette un œil sur le manga, et tout de suite je tombe sous le charme.

Décors, histoire et personnages.

La question: Est-ce un produit pour les enfants??

La réponse plus tard…

De quoi ça parle?

Sôta est devenu Web Master à Tokyo, mais après la mort de son père, il est obligé de retourner dans son « village » d’enfance, Kagawa, pour vendre la maison familiale et la fabrique/restaurant de Udon.

Sôta déteste cet endroit, l’odeur, et accessoirement son père d’une certaine manière.

Sa mère est également morte mais depuis très longtemps.

Quand il entre dans la fabrique, il entend un bruit dans l’une des cuves.

Prenant son courage à deux mains, il soulève le couvercle pour y découvrir…

…POCO, un tout petit garçon (qui ressemble à une petite fille) qui dort dedans.

Cet rencontre va bouleverser sa vie de célibataire à tous les niveaux.

Poco n’est pas ce qu’il semble être, mais c’est un Tanuki!!

Le Tanuki est un tout petit canidé, mais c’est surtout un animal que l’on retrouve beaucoup dans les légendes Japonaises. Il a la faculté de pouvoir se transformer.

Ici, il sera un petit garçon, tant qu’il n’est pas fatigué.

Que fait ce Tanuki dans la fabrique, pourquoi il semble se comporter comme le fils de Sôta, et que va-t-il se passer?

 L’animé est magique, et la première raison de cet effet, c’est le doublage.

La voix de Poco est craquante, (Kawaii puissance 10 000!!)

(Doublé par Shiho Kokido, un jeune fille.) tout comme ses attitudes, l’amour et l’innocence qu’il dégage en permanence.

Sôta est devenu « Père » malgré lui.

Evidemment, l’histoire serait simpliste si il n’y avait que ça.

Mais la présence de Poco à un but, et un sacré but.

C’est d’ailleurs très malin, puisque au fur et à mesure que l’animé avance, on voit à quoi il sert, mais sans s’en rendre compte.

Il faudra attendre l’avant dernier épisode, et surtout le dernier, pour avoir une révélation magnifique.

L’histoire est en fait très ambitieuse.

Parler d’amour, d’amitié, de responsabilité, des parents, de la mort, de nos peurs, des regrets, bref de la vie que nous avons tous en commun.

Un sujet vraiment pas facile à traiter sans tomber dans le gnangnan.

Ici, c’est magique, malin, inventif et superbement réalisé.

Pour cela, il va falloir quelques personnages supplémentaires.

 Nous allons donc rencontrer les collègues de Tokyo de Sôta, sa famille (sa sœur en fait), son meilleur ami, son amour d’enfance, aujourd’hui mère de famille, et quelques voisins.

Tout ce beau monde est extrêmement important, et tout le monde va réagir différemment avec Poco.

Sôta fait croire qu’il garde l’enfant de quelqu’un d’autre. Personne ne sait que c’est un Tanuki.

Poco va faire une promesse à Sôta, celle de ne jamais se montrer en Tanuki au reste du monde.

 Une autre surprise de cet animé, c’est chacune de ses fins.

Poco est fan d’un monstre venu de l’espace pour détruire la Terre, mais qui va vite changer ses plans en la découvrant.

C’est un monstre fait pour les enfants.

Nous allons voir 11 petites aventures de GAOGAO Chan après chaque générique de fin.

Chacune de ces aventures reprend l’épisode, mais de manière simpliste, pour les tous petits…

… Et c’est excellent.

Autre bonne nouvelle, la série a une fin.

12 épisodes de 22 minutes, avec une chanson en début (voir début d’article), et une chanson de fin très belle:

le MV pour apprendre à faire des Udons:

 Et maintenant, la version « live » de GAOGAO Chan à regarder quand vous aurez vu la série.

Mais pourquoi?

Et bien sachez que tous les décors et environnements de la série existent, et qu’ils sont reproduits à la perfection.

Un des épisodes se passe près d’un phare rouge que l’on peut croire imaginaire, et pourtant…

 Pour conclure, cette série est juste fabuleuse.

D’une simplicité renversante, elle nous force à réfléchir sur nos relations qui devraient être si simple, et que la plupart des gens compliquent.

Les couleurs et le style utilisés sont très beaux, et l’animation est adaptée à l’histoire.

Je suis sortis de cette aventure avec les yeux très humides, parce que à la fin tout le monde meurt!!!!!!!!

QUOIIIIIII !!!???

Ben non, je ne dis rien comme d’habitude.

Poco je t’aime et tu es parfait!

A bientôt et vive les Udons!!!!!