Namie Amuro « The Finally tour », blu ray édition.

安室奈美恵

東京ドーム最終公演+25周年沖縄ライブ+京セラドーム大阪公演)

(Blu-ray Disc3枚組)

 

Vous trouverez dans tous les coffrets le « Tokyo Dome final show » (sa toute dernière représentation live), ainsi que le « 25th anniversary live in Okinawa » (sa ville natale).

La différence va donc se faire sur le troisième concert.

Je vais vous décrire les différences entres ceux-ci pour chaque Dome (ambiance et réalisation).

Je dois bien avouer que j’avais peur d’une chose concernant ces gigantesques concerts (environ 60 000 places dans le Dome de Tokyo), c’était de voir une mise en scène assez froide:

l’énorme scène, les écrans géants servant de décor, la distance avec le public, et comme c’est le cas depuis plusieurs années déjà, l’absence de son groupe de musiciens.

Que nenni, les amis.

Je vous explique tout ça pour chaque concert…

On commence avec le coffret spécial « Tokyo Dome« , celui qui se vendra certainement le plus.

Je crois qu’il y a déjà 1 000 000 de coffrets vendus.

Avant que je le fasse, voici trois jeunes femmes magnifiques qui vont s’en charger:

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Tokyo Dome final show

C’était le tout dernier show de Namie.

Une réalisation classique (mais magnifique) pour une capture de concert avec des moyens énormes, ce qui permet de profiter pleinement du show spectaculaire.

Certainement la plus belle réalisation des six concerts.

Après une intro ultra sympa et en rapport avec les jeux olympiques, Namie va enchaîner ses tubes anciens et récents durant plus de deux heures quarante!!

Performance filmée par une quarantaine de caméras (sans compter celles de la tournée et celles qui survolent la salle etc), vous allez profiter des effets de lumière de la scène et de sa grandeur.

On va oublier la technique pour parler DU moment du concert qu’on a pas du tout envie de voir arriver, la fin.

Pour ceux qui ne savent pas, Namie ne s’attarde pas sur scène à la fin de ses shows. Elle crie toujours les deux mêmes phrases et disparaît tranquillement.

Mais voilà, quand c’est sa dernière tournée et qu’en plus c’est le dernier concert, Namie et sa troupe vont s’attarder sur scène pour un moment très émouvant.

Etant fan de Namie depuis 1999, ce moment est vraiment très beau mais très triste.

Un discours assez long, des larmes sur scène et dans le public et une très très belle manière de quitter ses danseuses et danseurs, qui plus est, quand l’un de ses danseurs est là depuis tellement longtemps, que lui aussi ne peut retenir des larmes dans les bras de Namie (de toute façon, tout le monde pleure).

Des adieux très « japonais » qui démontrent l’honneur et le respect des uns envers les autres.

On peut se demander comment une chanteuse de quarante ans qui chante depuis vingt-cinq ans et qui est à son apogée au Japon et en Asie décide d’arrêter sa carrière.

Des centaines de milliers de places vendues en quelques secondes pour cette tournée, des ventes de disques ayant battu tous les records, une présence médiatique aussi bien musicale que télévisée depuis ses quinze ans, une empreinte indélébile sur la mode au Japon, bref, pourquoi??

Deux heures quarante sur scène pour une chanteuse qui n’aura jamais utilisé le « playback », que ce soit sur scène ou à la télé, une chanteuse qui écrit ses chansons et qui arrive a traverser les styles musicaux, une chanteuse sublime et de plus en plus classe, une femme d’une beauté renversante à la voix unique, une…

–Wooooow, calme toi mon grand.

–Hein?? Namie, tu es là?? Ça va, je déconne, même si tout est vrai!

Donc, pourquoi?

Je crois que la réponse se trouve au-dessus, quand tu as accompagné vingt-cinq ans la vie d’un pays et que tu as eu une telle carrière, il est sûrement temps de passer à autre chose.

Mais j’ose croire que comme tous les chanteurs qui font leurs adieux, elle reviendra régulièrement. (Elle déclare dans une interview de la NHK, qu’elle ne remettra jamais les pieds sur scène.)

Le rideau se baisse pour cette icône du Japon qui a réussi à faire partie des rares artistes asiatiques à traverser plus de vingt-cinq ans de notre vie.

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25th Anniversary live in Okinawa:

Voici le second concert disponible dans chaque coffret.

Un énorme concert en plein air dans sa ville natale: Okinawa.

Le show n’a rien à voir avec sa dernière tournée, et la playlist est donc différente.

Nous sommes plus devant une belle fête en l’honneur des habitants d’Okinawa.

La scène est comme d’habitude (ou presque) gigantesque, mais beaucoup moins impressionnante dans sa conception.

J’ai envie de dire comme dans tous les concerts en plein air.

Sachant qu’en prime un typhon était passé 2 jours avant. (Il faut voir les répétitions sous des trombes d’eau!!)

Mais finalement, le temps s’est synchronisé avec Namie.

Une belle soirée finissant sur un grand feu d’artifice.

Pour le détail, Namie est citoyenne d’honneur d’Okinawa (privilège rare).

Le plus de ce show est évidemment de très nombreuses chansons qui ne sont pas interprétées dans sa dernière tournée « Finally ».

 

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Tokyo dome, may performance:

Toujours quarante caméras à disposition d’un nouveau réalisateur qui va nous offrir quelques moments uniques.

Ces moments me rappellent ceux du Tokyo Dome de 1997 (concentration 20).

Vous allez être au plus près!

Mieux! On va souvent se trouver sur scène avec Namie, ses danseurs et ses danseuses. Quel régal!!!

Mais nous serons également beaucoup plus avec les spectateurs du Tokyo Dome, ce qui permet de partager quelques moments d’émotions.

Pour vous donner juste un exemple, Namie commence le show par « Hero« , et bien dans tous les autres shows, vous allez avoir beaucoup de changements de caméras, ici nous avons droit a un plan de plus d’une minute sans coupe et avec un zoom très lent sur Namie. (Comme pour « Can you celebrate » en 1997 au même endroit)

Ce genre « d’audace » visuelle n’existe absolument plus.

Mais quel plaisir de pouvoir regarder droit dans les yeux une artiste qui chante.

Il y aura plusieurs moments comme celui-ci durant cette capture.

Le fait d’être très souvent sur scène donne une perspective extrêmement différente.

On redécouvre tout, et en particulier les décors, les danseurs et danseuses. Gros plans, sourires, chorégraphies, light show de malade (éclairages de la scène), contrechamps, c’est un régal.

Il y a un revers à ce type de réalisation, c’est que l’on va rater beaucoup de grands moments visuels d’ensemble, et c’est quand même dommage.

Et bien évidemment, la fin est également très triste, mais sans les adieux à sa troupe incroyable de danseurs.

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Nagoya Dome:

Celui-là, je ne vais pas m’attarder dessus, tout est classique dedans.

Attention, c’est toujours un bon concert, mais qui ne détrône pas ceux de Tokyo.

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Sapporo Dome:

Celui là est spécial.

Dès le début, quand on connait l’artiste, on remarque comme une tension (plus que d’habitude).

Le show est toujours exceptionnel, et on va même vivre deux moments particuliers.

Namie qui est à la bourre!!!

De mémoire, mais sans certitude, le titre « Sweet 19 blues » commence, et quand tu connais le titre, tu es déjà en train de chanter, mais Namie n’est pas là.

Elle finit par arriver en courant en se marrant et interprète la chanson…

Second moment plus émouvant:

« Finally« , l’avant dernier titre du show. Namie commence à chanter, et si vous êtes parmi ceux qui comme moi connaissent parfaitement sa voix et son visage, tout de suite on remarque que ça ne va pas le faire…

On repense direct à l’interprétation de « Can you celebrate » en 1997 au Tokyo Dome où Namie envahie par une puissante émotion va pleurer durant son interprétation. Le moment qui donne tout son sens à ce titre. Un moment magique filmé en très gros plan avec extrêmement peu de changements de caméras. Impossible de na pas être emportés par l’émotion qu’elle délivre.

Bref, Namie interprète avec beaucoup de conviction « Finally« , mais elle va être submergée par ce moment…

C’est toujours beau de voir un artiste se faire avoir par l’émotion.

Ces deux moments donnent une particularité à ce concert au « Sapporo Dome« .

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Fukuoka Yahuoku! Dome:

Nous sommes dans un très grand Dome. Une salle pleine, comme d’habitude.

Je rappelle qu’il a fallu moins d’une minute pour vendre 700 000 tickets!!!!

Côté réalisation de la capture du show, du bon et du moins bon.

Déjà aucun gros plan sur le public. Trop de pudeur de la part du réalisateur.

Tout est magnifiquement filmé, mais il y a des ratés.

Beaucoup d’effets du fantastique light show ratés.

L’illumination partant du bout de la jetée (la seconde scène au milieu du public) et remontant vers la grande scène: un effet d’une « magnificence » absolue durant le titre « Do me more« .

Aucun plan non plus sur la scène de la jetée, vue du dessus. Cette scène est en fait un immense écran et la chorégraphie de Namie et de sa troupe en fait partie.

La troupe suit souvent les effets de cette écran.

Bref, ce n’ est pas sur ce blu ray que vous en profiterez.

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Kyocera Dome Osaka:

Changement complet de réalisation pour ce concert donné a Osaka.

Là, on a droit a tout!

Le réalisateur devait avoir la bougeotte dans les doigts.

Dix fois plus de changements de plans que d’habitude.

C’est pas désagréable, mais sacrément fouillis.

Il va même se permettre de démarrer « Finally » en noir et blanc, pour repasser à la couleur d’une manière assez stylée.

Par contre, pour les trois dernières chansons, il y a un très très léger décalage son/image.

Assez impardonnable de ne pas avoir détecté ça durant le mastering.

Toujours beaucoup d’émotions durant le discours final de Namie.

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Alors, quel est le bon choix pour passer un très bon moment avec Namie?

Aucun suspens de ce côté-là, vous pouvez vous jeter sur le coffret consacré au Tokyo Dome.

Le rêve eut été un mix entre la réalisation du show du mois de mai et le final.

Le grand gagnant est quand même le tout dernier show, et pour au moins mille bonnes raisons!!

 

Faisons le tour du concert côté technique (lumière, scène, mise en scène et version musicale):

La musique:

Parlons directement de ce que je n’aime pas dans un concert, à savoir l’absence d’un orchestre.

Voilà plusieurs années que Namie s’est séparée de ses musiciens.

Mais on a toujours droit à des versions différentes des albums, et heureusement. Il n’y a rien à dire, ça pète le feu.

Toutes les versions ré-arrangées pour cette dernière tournée sont excellentes.

Certaines sont mêmes jubilatoires!

La mise en scène:

Première fois que je vois une scène de cette taille qui est parfaitement occupée par le spectacle. Pas un endroit n’est ignoré par Namie ou la troupe de danseurs.

Le show se passe partout, aussi bien sur la scène principale (évidemment!!), que sur les côtés, et aussi beaucoup sur la scène de la jetée, au milieu du public.

La scène:

Dès l’introduction du show, on sait qu’il va se passer des choses magnifiques.

La salle s’éteint, place aux écrans géants diffusant un film sur un « Tokyo » futuriste entrecoupé  de scènes « live » de Namie depuis ses débuts.

Un compte à rebours apparaît, repris par le public, et qui laisse entrer sur scène deux personnages « lumineux » qui tiennent un flambeau dans leurs mains.

Tous les deux se dirigent vers la scène de la jetée où un canon apparaît.

Le canon est allumé laissant s’échapper une flamme rouge montant vers le dessus de la scène (à vingt bons mètres de hauteur).

En haut se trouve une énorme vasque qui s’enflamme… Rien de bidon dans cette flamme olympique. Elle restera allumée deux minutes.

Juste après cette très belle mise à feu, Namie apparaît sur scène dans un simple rayon de lumière, pour chanter « Hero« .

Le ton est donné: nous allons assister à un spectacle éblouissant. Un vrai show d’adieu inoubliable.

On découvre ensuite l’immensité de la scène.

Toute la partie centrale va changer continuellement durant le show.

Au dessus de Namie, quatre gigantesques rampes (lumières et écrans) vont venir illuminer et décorer la scène.

Chacune d’elle est indépendante et se positionne comme bon lui semble (droite ou en biais).

Cela va grandement participer à l’ambiance visuelle des différents titres.

On va ensuite découvrir la jetée.

Immense et magnifique.

Ça a de la gueule!!

Lumière:

Époustouflante et surtout toujours de très bon goût. De la haute-couture d’exception.

Du bout de la jetée en passant par les deux extrémités de la scène et en remontant les vingt mètres de hauteur du décors, il n’y aura pas un millimètres sans une diode de lumière ou LCD.

Elles peuvent toutes changer de couleurs de manière indépendante.

Vous ajoutez à ça l’intégralité de la scène centrale équipée d’écran LCD sur le moindre bout de décor également.

Vous ajoutez le gigantesque écran vidéo tapissant le fond de la scène qui pour une fois n’est pas là juste pour diffuser n’importe quoi, non, tout le show « vidéo » est en adéquation avec le show lumière. C’est tellement bluffant que de temps en temps on oublie qu’il s’agit d’un écran.

A noter que c’est « Moment Factory » qui a créé toutes la partie vidéo. Des dieux vivants de l’imagerie.

Vous ajoutez des projos dernière génération absolument partout.

Vous ajoutez l’animation lumière et vidéo de la scène de la jetée, également conçue en totale adéquation avec le show lumière et les chorégraphies exécutées dessus.

Vous ajoutez également une multitude de lasers utilisés comme jamais dans un spectacle.

En fait tout le light show « diodes » est conçu non pas par bloc, mais comme un élément liquide.

Pour une partie du public, à défaut de voir Namie autrement que comme une fourmi, il pouvait se régaler d’un spectacle visuel hors-normes.

 

Difficile d’illustrer un papier sur Namie Amuro?

Carrément!

Les photos, ça va, mais dès qu’il y a du son ou de l’image, ses sbires sont là dans les quarante-huit heures.

J’ai moi-même pris trois redflag YouTube.

Donc c’est là qu’il va falloir improviser (et vous comprenez que j’écris avant d’illustrer).

Elle ne partage pas grand chose, et quand c’est le cas, c’est soit des versions courtes en HD, soit volontairement des vidéos pas du tout en HD.

Du coup, qu’est-ce qu’il fait Dom???

Ben il achète tous ses concerts en blu ray (et dvd pour ceux qui n’existent pas en blu ray).

Mais bon, quand on aime, on ne compte pas… (même si là, c’était ma petite folie 2018!!! Parce que les cinq coffrets achetés, ben ils ne sont pas gratuits).

En même temps, je vais tellement les user…

Parce que du coup j’ai déjà vu les sept concerts et le final trois fois.

 

Était-ce vraiment son dernier show??

Et non!!

Elle l’avait annoncé, le dernier show serait le 16 septembre 2018, pile-poil pour ses 25 ans de carrière.

Beaucoup d’invités sur scène pour ses vrais adieux devant quelques milliers de personnes.

Un fête réservée à peu d’élus.

Comme dit Namie:

Bye, Byyyyyyyyyyyyyyyyyyyyye!!!!!!

 

-FIN-

Quelques illustrations du show (copyright Moment-Factory)

Voilà les amis, il restera toujours la musique et les vidéos pour se régaler et revoir tous ces incroyables moments live.

A bientôt…