J’aime le Nattô – 納豆が好き

De l’Amazonie au Japon.

Julie Blanchin Fujita

Alors de quoi vais-je te parler aujourd’hui?

« J’aime le Nattô » (納豆が好き) de Julie Blanchin Fujita.

Un petit peu de Japon, un peu de Corée et le bouquin d’une française au milieu de tout ça. Comme ça vous avez une idée de la taille du livre.

Toi qui aimes le Japon, tu connais sûrement cette BD qui est une tranche de vie de son auteure.

De l’aventure, de l’humour, de l’amour et beaucoup d’anecdotes à propos d’une française qui décide de partir vivre sur cette île mystérieuse, Honshū.

Du coup, à quoi bon faire un papier de plus sur ce bouquin?

-Par pur égoïsme!!

-Pourquoi je ne suis pas étonné? Tu peux expliquer ton « égoïsme »?

-Ok, mais t’étonne pas si c’est long!

(Pour ceux qui ne le savent pas, je me parle souvent à moi-même quand j'écris, et nous ne sommes jamais d'accord!!)

Il y a des paquets de livres ou de BD qui font la même démarche (parler du Japon). Beaucoup!

Je ne parle même pas des blogs ou vlogs qui pullulent.

Mais quantité ne veut pas dire qualité, et encore moins originalité.

Il y a bien sûr des perles dans tout cela.

J’avais fais un papier sur le bouquin de Florent Chavouet, Manabé Shima, qui pour le coup est un fabuleux voyage partagé sous forme de BD.

Du style, de l’humour, du dépaysement, de l’inconnu! (indispensable)

Avec Julie, il y a une petite différence, c’est une femme, et la manière de voir les choses est radicalement différente.

De plus, on va aller beaucoup plus loin dans sa vie personnelle (toujours avec classe et humour et sans voyeurisme).

Bref, je découvre l’auteure, son coup de crayon, sa manière de voir les choses, sa vie, son style, et c’est le coup de foudre.

Coup de foudre aussi bien artistique que spirituel. Sa vision du Japon me plait et me surprend.

Evidemment dans ces cas là, tu cherches à en savoir plus sur l’auteure.

-Tu vas finir par la faire flipper!

-Mais non, 10 000 kilomètres nous séparent, elle est en sécurité…

Direction le Facebook de Julie pour suivre ses partages.

Heureux de voir qu’elle partage plein de petites histoires inédites sur son quotidien ou sur ses déplacements.

Et c’est là que je découvre que ses déplacements ne se limitent pas au Japon.

A ce moment là, elle est sur une autre île, la Martinique.

Des dessins très drôles sur son séjour tombent quasiment chaque jour, et s’en suivra même une mini BD sur sa fille Nami et ses péripéties durant ses premiers pas. Rassurez-vous, je ne fait pas du « Closer », Nami est une source de création artistique inépuisable pour sa maman, et elle la met très en avant, bien évidemment en dessins, avec toujours autant d’humour. Et c’est difficile de ne pas craquer devant la curiosité suscitée à chaque seconde par cette mini-aventurière.

Du coup je me dit (en parlant de Julie):

« Mais elle sait raconter des histoires sur tout, pas seulement le Japon, et j’adore ça aussi… »

Donc après Facebook, direction le site internet

 

Comme Julie est une créatrice, le site s’en ressent. C’est juste super beau.

Ni trop, ni trop peu. Simple, épuré, une belle carte de visite. (En réalité, il est extrêmement fourni, et en plus il y a le lien vers le blog tout aussi magnifique).

Je fouille, je découvre, et je vois la section « Livres »…

Comme je fais partie des gens qui quand ils aiment, veulent tout (enfin juste ce qui relève de la création, je ne parle pas de fan-attitude), et bien c’est simple, je dois me procurer tous ses livres passés qui eux ont eut moins de publicité (en tout cas, à mes oreilles).

J’avais déjà « Kokekokko » et « J’aime le Nattô« .

A ma grande surprise, je découvre que Julie est une grande aventurière sacrément courageuse.

Elle va par deux fois partir en mode « documentaliste » en Guyane et au Brésil.

Alors, il n’est pas question d’aller passer des vacances 5 étoiles, mais plutôt de s’enfoncer dans le parc amazonien guyanais et son pendant brésilien, au plus profond de sa forêt tropicale.

Ok! Fastoche.

Inutile de vous dire que j’étais impatient de lire ses aventures, avec le trait et l’esprit de la Julie version « Nattô« .

Une commande sur PriceM « Terre rouge » (il n’y a plus que de l’occasion) et « Le chant du Paypayo » directement chez l’éditeur en Guyane (Ibis Rouge Editions).

Ça, c’est fait.

Je vois (je le savais), qu’il y a un bouquin sur la cuisine Japonaise. Pour le moment, je le mets de côté, car pour moi, le principal, c’est les histoires racontées. Dans ce bouquin, Julie a fait les illustrations magnifiques.

Et il y a LA curiosité, le projet que tu veux absolument lire et avoir entre tes mains. 25 personnes qui collaborent à une revue au Japon, ce qui a l’air d’être une expérience plus qu’autre chose. Impossible de mettre la main dessus, et je fini par comprendre que ces six numéros de cette revue ne sont jamais sorties du cercle de leurs créateurs. Frustration!!!

Ebay, non, PriceMinister, non, Amazon, non!! Google, non!! Il ne faut jamais désespérer!


Voilà, c’était une petite introduction, pas trop longue…

Et donc, c’est par pur égoïsme que je vais te faire comprendre que si tu n’as pas encore lu Julie Blanchin Fujita, tu as raté ta vie.

-QUOI???

-Non? C’est trop violent comme argument?

-Très légèrement.

-Et si je dis: Payes-toi un voyage au Japon ou en Guyane pour moins de 20 balles??

-Ouai, c’est mieux.

Et donc « égoïsme » disais-je, car plus elle sera lue, plus elle vendra, et plus elle vendra, plus elle pourra éditer de nouveaux bouquins!! Donc va acheter, reste pas là à lire ce papier!

Je suis sûr que Julie a beaucoup de sujets en attente. (La suite de « Nattô« , sa fille, sa vie, le séjour en Martinique, etc…)

Tu es déjà saoulé par cette toute petite intro?

Non!!??

Ça va venir, je m’en occupe.

Parce que maintenant, je vais un peu détailler tout ça, plus tout le reste…

-Je commence par cet horrible petit-déjeuner?? 

-Moké!

Une régalade… Le Nattô.

————————————————————

J’aime le Nattô, une aventure au Japon:

L’accord parfait entre le dessin, l’histoire et l’humour.

Pour le dessin, on a chacun nos goûts. Certains ne vont pas aimer et d’autres adorer. J’adore!

Bourré de détails et rendant parfaitement bien chaque « ambiance », le coup de crayon de Julie est sublimé par l’aquarelle, le feutre, les couleurs et une façon de remplir la page qui est parfaite.

Son style m’a rappelé celui de Fred et de sa BD « Philémon » (The ultimat best word BD of all time on Earth and 7 galaxies!).

Même si en fait, c’est surtout Julie dessinée qui pourrait être la sœur de Philemon.

Donc, tout naturellement , j’ai craqué sur le « style » de Julie.

C’est évidemment pas du tout la même chose, mais j’ai pu caser Philemon!!

Du côté de l’histoire.

Et bien c’est la vie, la sienne. C’est pourquoi j’ai précisé le fait que c’était important que ce soit une femme.

On va traverser plusieurs années de sa vie. Un rapide aperçu de sa jeunesse et de ses études, et puis le moment de la décision de partir vivre ailleurs.

On a droit au JRpass (le Japan train pass, une déclinaison du Navigo, mais sans autant de liberté), les mangas, les sushis…

STOOOOOOP!!!

Bien sûr que non (enfin si, mais a sa manière), c’est une véritable expérience de vie qu’elle va dessiner jour après jour, rencontres, événements, particularités, difficultés, travail, études, bourdes et bien sûr l’amouuuuur qui viendra chambouler tous ses plans.

Sa vraie vie, mais traitée avec beaucoup d’humour et d’auto-dérision.

Le livre a un énorme défaut, il a une fin.

-Sans blague, mais t’es con ou quoi? Evidemment qu’il une fin!

-Deux secondes mec! En plus je vais te clouer le bec vieux!

Une fin qui n’en est pas une, mais plutôt un nouveau départ, quelque chose de grand qu’on a très envie de partager à travers une suite du Nattô.

-Voilà pourquoi je parle de défaut espèce de râleur à deux balles!

-Malin, mec, du coup c’est une façon ironique de dire que c’est une qualité!

-Bravoooo! C’que t’es malin! Bien sûr, on est tellement bien dans cette histoire que c’est très énervant d’attendre une suite.

J’ajouterai pour finir avec le « Nattô« , que j’ai eu l’occasion de discuter un peu avec Julie, et que si ça dépendait d’elle, il y aurait déjà une suite…

Amis éditeurs, et surtout toi, HikariEditions, tu as l’air d’être satisfait de ce premier livre?!

Il est en avant sur ton site, il fait beaucoup de salons, il a été édité au Japon, alors qu’attends-tu?

Quand on tient une artiste qui a tant de choses à raconter, on l’édite régulièrement!!!

MAJ du 15/10/2018:

Une nouvelle collection arrive chez Hikari. Apprendre le japonais pour les p’tits bouts de choux français et le français pour les enfants japonais.

On branche maintenant la machine à remonter le temps, et retour en 2007.

 

2007:

« Terre rouge » (lu avant « Le chant du Paypayo ») (110 pages, 25€)

Nouveau projet documentaire en Guyane et au Brésil.

« Sous le soleil d’Ariane ».

Cela aurait pu être le titre du livre (BD), car dès son arrivée, Julie assiste au lancement d’une fusée Ariane.

Voilà, c’est repartie avec des aventures exotiques à l’autre bout du monde.

Je retrouve en partie le coup de crayon et un humour omniprésent tout au long de cette BD.

Les pages sont chargées et chaque dessins est pleins de détails.

Beaucoup moins de couleurs par contre que dans « Nattô« .

Et la grosse différence, c’est que c’est en grande partie un « documentaire ». (complètement en fait)

Une très belle descente dans cette partie du monde que peu de gens ont la chance de voir.

La BD est accompagnée d’un CDROM dans lequel on retrouve quelques vidéos d’explications sur le travail des « chercheurs »(****CNRS***).

Une séquence interactive est présente concernant les fruits locaux. Elle est dessinée et réalisée par Julie.

Au final une bonne surprise. Heureusement quand même que l’humour est présent.

Pour le plaisir, je me laisse croire qu’il existe une version « B » de cette aventure. Celle qui concerne les soirées et les échanges « sociaux »…

La vraie vie à côté du documentaire. Il a dû se passer des choses qui ne sont pas racontées et qui ne devaient pas être tristes.

2005

« Le chant du Paypayo » (lu après « Terre rouge »)

Départ en Guyane avec des chercheurs de l’UMR « écologie des forêts de Guyane« .

Celui-ci ne se passe qu’en Guyane. Un grand format BD tout en couleurs et en pages glacées. (100 pages, 15€)

Ça surprend!

En tout cas, il s’agit encore une fois (la 1ère en réalité) d’une BD/Documentaire.

Un subtil mélange entre des informations et de l’aventure.

Normalement, on lit en 1er cette BD et ensuite « Terre rouge« , mais dépendant du long voyage postal, j’ai inversé l’ordre.

Est-ce important? Non.

Les deux BD font un peu « doublon ». On retrouve beaucoup d’informations en commun.

Donc pourquoi avoir fait « Terre rouge« ??

Oui pourquoi? Tu le sais?

Arrêtes de me poser des questions, je ne sais rien.

Ben pourquoi tu en parles alors?

Parce que je vais émettre des hypothèses en me basant sur ce qui est visible sur les bouquins.

« Le chant du Paypayo » est édité par une toute petite maison d’édition Guyanaise. Est-ce que le livre a pu se faire connaître a sa sortie?? J’ai un doute.

« Terre rouge » dispose d’une maison d’édition particulière: Les éditions Quæ. 

Queouaé??

C’est parfait!!

Une maison normée RF. La crème des recherches françaises est éditée chez eux (Ifremer, Cirad, INRA et Cemagref).

On retrouve aussi le comité de tourisme de Guyane.

Bref, il y a certainement la volonté de laisser une trace originale des travaux de recherche effectués en Guyane.

Bon alors, c’est lequel le mieux des deux?

Comme je ne peux pas faire que des compliments, je ne vais pas te dire lequel des deux me plaît le plus artistiquement, ils sont très différents,

mais j’avoue que ce grand format en papier glacé et extrêmement coloré m’a fait plaisir. Son prix aussi.

Et bizarrement une toute petite maison d’éditions à l’autre bout du monde arrive à le produire à 15€, tandis que l’éditeur RF fait plus petit, moins coloré et sur du papier recyclé, le vend à 25€…

WHY???

Je ne sais pas et de toute façon, il n’est plus édité.

Donc tu as raconté tout ça pour rien?

Non. Ce genre de maison d’édition devrait rendre accessible ce genre de bouquin. 25€, c’est pas possible. Faire connaitre la Guyane au plus grand nombre via une BD documentaire devrait être normal. En métropole, la Guyane c’est accessoirement Ariane et la prostitution, plus souvent la pollution par l’exploitation de l’or et la prostitution, très souvent les reportages (toujours les mêmes) sur la légion étrangère qui s’entraîne à l’ultime randonnée la plus masochiste possible.

 

2014:

« Kokekokko » (320 pages – 21,5€)

Recueil de courtes histoires de différentes personnalités sur leurs aventures au Japon.

« Love stories » sera le souvenir partagé par Julie.

Une idée de ce que tu vas découvrir? Ça sent l’amuuuur…

-Ça sent la quoi??

-L’amuuuuuuur!!!

-C’est toi qui est muuuuure!!!

Voilà la seule histoire « inventée » de Julie.

On repart au Japon où « Tombo« , une jeune femme française célibataire et blonde, va rencontrer un superbe jeune homme japonais.

Je précise « blonde », non pas pour spécifier une quelconque appartenance aux club des « Blondes », mais uniquement parce que Julie est brune…

-Qu’est-ce que tu insinues? 

-Ben que c’est elle avec une teinture!! 

-Tu fais de la diffamation là!!

-Oui! C’est interdit? Je trouve que Sato (le mec de cette histoire) ressemble beaucoup à Issei (le mari de Julie que l’on voit dans « Nattô« ).

-Donc l’histoire est vraie?

-J’en ai aucune idée, je suppute!

En fait, tu racontes que des conneries!!

-Et tu veux quoi? Que je révèle une histoire ultra-courte?? Parce que si je te dis autre chose que de la diffamation, tu vas savoir la fin!!

-Non, ben vas-y, continue comme ça, si les gens veulent savoir, qu’ils aillent lire le bouquin!!

Il faut dire que j’ai cru un instant que c’était la suite directe de « Nattô » (même si « Kokekokko » est édité avant « Nattô« ). Mais non.

Bref, c’est un vrai petit régal de retrouver cette auto-dérision dans cette mini aventure qui préparait l’arrivée de « Nattô » et de son style.

Attention toutefois, l’histoire est très courte. Ce livre présente 16 minis aventures par 16 auteurs différents.

2014-2016:

« LABO »

Projet Franco/Japonais de création graphique et littéraire.

Certainement le projet le plus intéressant mais inaccessible.

6 revues que j’aurais adoré parcourir.

25 personnes ont collaboré à ce projet.

Je ferais une mise à jour si jamais je mets la main dessus…

2017:

« La cuisine japonaise, sans sushi… ou presque. »

J’adore la cuisine Japonaise, c’est une des deux principales raisons qui font que je veux y aller (dès que j’aurais appris le Japonais dans une autre vie).

La seconde raison, c’est la nature.

Comme le livre n’est ni à la Fnac près de chez moi, ni chez Cultura (il faut commander), cela attendra un peu.

Mais les dessins de Julie sont magnifiques.

Mais non, je l’ai, mais ATTENTION!!

Ceci n’est pas un livre.

Il s’agit de fiches cuisines (trente trois).

Les recettes sont de Stéphane Chapuy, et les illustrations de Julie.

Je vous montre ça en photo, car ce coffret est une merveille.

En fait, seulement le contenu, mais pas le contenant qui est absolument ignoble et mal pensé.

Un joli coffret en plastique transparent assez épais qui s’ouvre comme une boite de chocolat.

Il faut donc prendre des précautions pour ne pas tout péter!!

Mais une fois le coffret bien ouvert, il faut le retourner pour attraper les fiches…

Mais un jour, il faut ranger les fiches et fermer le coffret… Ahahahahahahah…

Non, même pas en rêve. Il va falloir user les jointure du plastique pour que cela se passe bien.

Pour ce qui est du contenu, là, la chanson n’est pas la même.

C’est la classe.

De très belles fiches cartonnées pliées en deux (ce qui donne quatre faces!! oui, je suis balaise en math!!)

Face un: Le nom du plat en français et en japonais ainsi que son dessin

Face deux: Tous les ingrédients nécessaires et leurs dessins.

Face trois: La préparation et tout ce qu’il faut savoir pour réussir son plat, ainsi qu’un dessin.

Face quatre: Culture générale et accompagnements possibles, et bien sûr encore des dessins.

Alors pour les amoureux de la cuisine japonaise, c’est le pied.

Vous allez trouver tous les types de plats possibles (entrées, plats, accompagnements, soupes, salades etc).

Ça donne faim ou pas?

On est d’accord qu’il n’y a rien de mieux qu’une belle photo retouchée à mort pour s’ouvrir l’appétit, mais qu’en est-il avec des dessins?

C’est magnifique… Rien à dire, encore une fois j’adore ce style.

Donc, si vous avez la passion de la cuisine japonaise, voici des fiches non seulement indispensables, mais en plus vraiment très belles.

MAJ: Ce coffret va avoir droit à une évolution prochainement.

Tout d ‘abord, adieu le coffret en plastique!! Youpi.

Et en prime, vous aurai deux fiches cuisines de plus!! ReYoupi!!

Deux bonnes nouvelles!



 

Ben je crois que tu as fait le tour?

Non, je te ferai signe quand ce sera le cas.

Je peux donc préciser que Julie enseigne et donne régulièrement des cours de dessin au Japon.

Pour conclure, même avec tout ça, la vie est dure.

Quand tu ne vends pas 3 millions d’albums en 1ère semaine, difficile de vivre de ce métier.

De plus, Julie doit compter sur le bouche à oreille d’une communauté assez versatile et plus encline à suivre de courtes vidéos gratuites sur YouTube que de payer une BD.

C’est d’ailleurs assez bizarre de ne pas trouver « Nattô » au rayon manga.

Je pense que c’est une erreur commerciale des magasins spécialisés.

Parce que oui, les mangas cartonnent en France, et les enseignes spécialisées lui donnent beaucoup de place dans les rayons.

 

A qui est destiné « Nattô »?

Au fan du Japon??

Oui, mais pas que…

C’est avant tout une autobiographie en mode « humour », une aventure qui se transforme en quotidien, un changement de vie total.

Ce fût un plaisir de partager ces moments, et quand on finit le livre on se souhaite à soi-même de rencontrer l’âme sœur qui permet de franchir un pas important vers une nouvelle vie.

Un petit merci à Julie qui est à mon sens une artiste rare qui sait raconter les histoires en BD, et ce qui est malheureux, c’est qu’il faut attendre longtemps avant de pouvoir la retrouver dans une suite.

終了

Des petits bonus??

Oui!!

Ok! voici une petite vidéo « interview » réalisée par Oriane Pesquier en 2014…

Sachez enfin que Julie publie depuis 4 ans dans le magasine de la radio de la NHK!!

Une double page N&B.

La classe ou pas??