ALL OF US ARE DEAD

지금 우리 학교는

-Ben voilà Dom, on est tous mort…

-Quoi!??

-Ben oui, je comprends l’Anglais moi!

-Moi aussi gros débile.

-Attends, mais t’es pas du tout crevé!!

-Bravo Sherlock!

-Mais c’est une énorme arnaque ce titre!

-Je ne peux rien dire, ce serait du SPOIL!! Mais bon, à la fin il reste…

-Popopopopo!!!!!

-Je déconne, allez let’s go pour une petite review sur le monde enchanté de l’éducation nationale coréenne. (SANS SPOIL!)

On-Jo et Cheong-San

Bienvenue dans le lycée de Hyosan où la camaraderie et la bienveillance règnent, à un détail près, c’est que bien évidemment cette information est fausse. Nous sommes en Corée du Sud, pays où les êtres vivants sont mis en concurrence dès leur troisième année. Comprenez que c’est chacun pour soi et qu’il est fortement conseillé de ne pas faire de vague, de respecter tes ainés, de t’écraser devant les plus riches, de te soumettre devant les plus forts, de t’assoir sur tes rêves, tes envies, tes idées, tes passions. Merci de toujours détourner les yeux si vous êtes témoins d’une injustice, merci de faire comme la masse lâche et de toujours vous associer contre un pauvre. Vous serez toujours le bienvenue si vous ne ruinez pas la réputation du lycée, et en cas d’hésitation, merci de bien vouloir choisir le suicide.

Message pour les parents: Une seule règle, seuls les parents les plus riches ont le droit de vie et de mort sur tous les autres enfants et adultes.

Le personnel corrompu, malveillant et stupide du lycée de Hyosan vous souhaite la bienvenue!!

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Sports et arts graphiques sont au cœur de notre enseignement de qualité!

QU’EST-CE QUI POURRAIT MAL TOURNER?

Avant de continuer, il faut que je précise une pensée concernant la forme de ce drama, et en particulier l'environnement légèrement sanglant/violant/terrifiant représenté ici par des infectés que j'appellerais volontairement des zombies, histoire de rendre fou les snobinards du cinoche qui tombent dans les pommes dès qu'on utilise mal ce mot, ZOMBIE.(Je précise pour ceux qui ne savent pas, un Zombie est une marque déposée qui correspond à des critères très précis, et notamment le principal, un zombie avance lentement, il ne court jamais. Dans ce drama, je ne dirai qu'une seule chose: OSEF!! (vous comprendrez plus tard))

Cet environnement n’a aucune importance. Le sujet du drama n’est pas du tout les zombies. Le sujet est 100% social. Il ne concerne que les réactions, le mode de pensée, les situations, les réflexions, les actions et le comportement de quelques lycéens face à un danger hors-norme. Cela aurait pu être une attaque de Bisounours massive où en cas de bisous tu te transformes en un animal en peluche, certes très amical, mais dépourvu d’intelligence et ne vivant que pour le bien et l’amour. Un cauchemar absolu qui n’a rien à envier au fait de te transformer en zombie, certes très moche et un peu trop collant, mais qui, lui aussi, a pour seul but de te faire aimer ton prochain, surtout s’il est bien juteux!! C’est pareil. Idem pour des aliens, des blobs, des tomates tueuses, etc…

Evidemment, je rigole un peu, mais les séquences de pures violences ne sont que des transitions vers les scènes importantes de la série, et ces scènes qui sont toutes très réussies, concernent uniquement les lycéens entre eux. l’intérêt de la série est là!

Mais, si comme moi, vous préférez une invasion de zombies plutôt qu’une invasion de bisounours, alors bienvenue en enfer, car les zombies coréens sont des tarés. Rien, absolument rien (excepté le scénario), ne peut retenir un zombie coréen, et encore moins une horde. Un grand bravo aux 60 acteurs/cascadeurs qui ont joué dans cette série, mais également au casting « normal » des lycéens qui se sont retrouvés en face de ces monstres. Des fous!!

Pour info: la quasi totalité des figurants sont de vrais étudiants qui ont été entrainés… à danser! Ce sont des chorégraphes qui ont imaginé la manière de se mouvoir des zombies. Certaines scènes, en particulier celle de la cantine, regroupaient 200 étudiants. Le principal de la prise de vue a été réalisé en une fois.

Zombie, mort-vivant ou infecté?

Il y a quand même deux raisons qui expliquent que dans le drama le terme zombie est utilisé.

La première raison, c’est que les lycéens sont dans leur monde, ce ne sont pas des spectateurs d’une série, et en tant que lycéen, et même juste humain, si vous vous retrouvez face à ce type de morts-vivants, vous ne commencer pas à discuter du bon mot à utiliser. C’est des zombies et c’est tout.

La seconde raison est un peu un spoiler, donc revenez lire ça après avoir vu le drama, et si vous l’avez vu en vostfr, ce qui est fortement recommandé, vous comprendrez. L’un des lycéens mélange le mot humain avec le mot zombie, et en coréen, c’est plutôt bien vu, rigolo, et répété à de nombreuses reprises.

En réalité, les coréens ont vraiment décidé que leurs morts-vivants seraient des zombies et qu’ils seraient extrêmement rapides! Une seconde race de zombie. (K-Zombie)

Il est peut-être temps de raconter un peu l’histoire.

Nous sommes donc dans le lycée de Hyosan, où certains élèves se font mal traités physiquement et subissent du harcèlement sexuel. L’un d’eux est le fils d’un chercheur/professeur du lycée. Souffrant de voir son fils subir ce harcèlement sans aucune réaction de défense de sa part, il lui injecte un produit qui va le rendre plus fort… Bien sûr, ça ne se passe pas comme prévu, mais jusque là, tout va bien.

Une lycéenne lambda traîne dans son laboratoire et découvre une petite souris trop mignonne. Elle ne se demande pas pourquoi la souris est dans une cage qui est dans une seconde cage en acier. Etant complètement stupide, elle laisse ses jolis petits doigts trainer près de ce minuscule petit être à qui on ferait bien des bisous et SHLAKKKK!!!

Moins de 10 minutes plus tard, bienvenue dans l’enfer du lycée de Hyosan.

Fin de l’épisode 1.

A partir de maintenant, on va suivre plusieurs groupes de lycéens, et quelques personnages hors du lycée qui vont tout faire pour survivre. C’est là qu’entre en jeu l’analyse du comportement de ces jeunes, suivant leurs classes sociales, leur courage, leur lâcheté, leur ignominie, leur dévouement, etc… Pour eux, il est temps de grandir et si possible très très vite.

Voilà, on a ici un scénario assez classique, mais qui va se libérer des clichés occidentaux de ce type de film, en le transformant en une série de huis-clos qui laisse peu d’espoir. La série n’a aucune pitié, et c’est une des règles fondamentales coréennes.

Le plaisir vient vraiment de la confrontation permanente entre ces survivants. Dès qu’on sort du lycée, on est impatient d’y revenir. Ici, il n’y a pas de M16 ou autres moyens de destructions massives. Les gamins sont à poil. Pas de nourriture, d’eau, de communication, d’armes… Rien que leurs cerveaux, et c’est bien là le problème.

Plusieurs évènements viennent chambouler le désordre établi. Quelques surprises qui sont les bienvenues et qui diminuent encore plus leurs espérances de vie.

Finalement, qu’est-ce qui permet de rester en vie le plus longtemps possible? Pourquoi ne pas se flinguer devant un tel manque d’espoir, devant tant d’horreur, de morts (qui ne meurent pas et qui veulent vous bouffer)?

Est-ce l’amour? Le pouvoir de l’amitié? Les parents? Les bisounours?

Non! Seule la peur de mourir nourrit sans fin la volonté de vivre et de survivre. En tout cas, c’est le message qui passe très bien au travers des 12 épisodes d’une heure.

Les clichés qui permettent d’identifier les castes et les clans:

Pour cela, il faut admettre que la série est féministe, mais pas au sens insupportable occidental, mais simplement parce que la société coréenne est ultra-patriarcale, et que inlassablement, le cinéma comme les dramas, continuent de flinguer les idées reçues (et vécues).

Nous avons donc On-Jo, fille de pompier et sans mère. Moyenne en tout, c’est la représentation de l’intelligence, de la débrouillardise, du courage, de la tolérance et de la fidélité.

Ensuite il y a Nam-Ra, la déléguée. Froide et sans ami. Elle doit sa place de déléguée à la richesse de ses parents. Elle va représenter les aprioris que les jeunes se font sur à peu près tout. Tout le monde la déteste, et vice versa.

Voici Na-Yeon. Autoritaire, hystérique, complotiste, c’est la digne représentante de la peur avec un grand P, cette peur qui t’emmène du côté obscure de la conscience. (Actrice présente dans « Squid game »)

Voilà Ha-Ri, archère représentant le lycée. Malheureusement, elle ne se qualifie dans aucune compétition et son avenir de sportive et d’étudiante est entrain de sombrer. Même si elle aime son sport, elle représente surtout les attentes délirantes de sa famille, du lycée et de ses amis. Les lycéens pensent qu’elle est privilégiée et que son avenir est en or. (à gauche sur la photo)

Enfin, voici la très sauvage Mi-Jin. Absolument nulle au niveau de ses résultats scolaires, addicte à la cigarette, grossière, violente, mais surtout l’ainée de ces quelques survivants, et sur ce point là, elle est carré. Le respect des âges, c’est son dada! Par contre, elle est très fidèle en amitié et n’a pas d’apriori sur le physique des gens, particulièrement les gros.

J’en viens donc aux représentant de la grossophobie coréenne. Il y a Joon-Sung, l’ami (de courte date) de Mi-Jin. A la vie à la mort, malgré son caractère, elle sera là pour lui. Son rôle est là surtout pour affiner celui de Min-Jin.

Dae-Su est dans l’autre groupe, avec ses amis de longue date. Ceux-ci passent quand même leurs temps à lui rappeler qu’il est gros, et donc capable de rien! Ils l’aiment, il n’y a aucun doute, mais quand tu es gros, tu ne pourras jamais passer 10 minutes sans qu’on te le répète. Pourtant ce type est bon, fidèle, et il accepte sans broncher ces critiques. Il est également très bon chanteur, et il déclenchera une très belle scène qui m’a fait penser immédiatement à REPLY 1988. Sûrement parce que c’était le plus beau, le plus sincère, et le plus coréen des moments de ce drama. (chanson écrite par l’acteur)

Il y a quand même quelques garçons. Je pense que leurs rôles sont assez limités. En fait ils représentent le mal-être amoureux. Incapable de déclarer leurs flammes, ou n’ayant pas le courage de reconnaître leurs sentiments, ils vont devoir prendre leur courage à deux mains, car la situation leur laisse peu d’espoir d’être encore en vie dans les heures qui viennent. C’est le moment des « occasions ratées » ou du grand amour. Ils sont également là pour la baston, le physique, le courage, bref des mecs!!

Enfin, voici Gwi-Nam, la brute du lycée. Une ordure de première. Le symbole même du harcèlement (physique et sexuel). Il a un rôle terrible et flippant, même si le réalisateur profite d’une particularité pour de temps en temps détendre l’atmosphère, mais c’est très fugace.

On trouvera également les harcelés, quelques profs, policiers, politiques, papas et mamans, militaires et bien sûr, quelques milliers de victimes.

Je ne vais pas oublier l’un des principaux acteurs de la série, le lycée. C’est une sacrée réussite qui permet de maintenir une ambiance plus que tendue. Quasiment aucune pièce ne ferme et il y a des vitres partout.

Que ce soit le bâtiment principal, les parties communes, le complexe sportif ou la zone en construction, tout est fait pour rater la moindre tentative de pouvoir avancer. C’est mieux que dans un jeu vidéo.

Mais au fait, pourquoi ce titre, « All of us are dead », alors même que le webtoon dont s’inspire ce drama a pour titre « Now at our school »? Tout le monde meurt?? Personne ne meurt?

C’est les 30 dernières secondes qui m’ont apportées une réponse. Et si le titre parlait de nous, les spectateurs? Parce que le cliffhanger du dernier épisode est juste une espèce de torture qui m’a obligé à me flinguer 14 fois! Ils sont balaises ces scénaristes, ça relève du génie et de la torture. Après c’est peut-être juste moi qui suis maso, mais j’ai adoré, et la série et ce cliffhanger qui promet (ou pas) quelque chose de différent et de sûrement passionnant. (En vrai, le titre original est celui du webtoon « 지금 우리 학교는 » « Now at our school »)

Voilà, une autre pépite coréenne, et même s’ ils se réveillent avec 10/15 ans de retard concernant les zombies, la Corée du Sud le fait avec une telle classe, une telle violence, et surtout une signature visuelle absolument unique.

« Kingdom » avait ouvert le bal des hordes dégénérées de zombies, « All of us are dead » vient le rejoindre et impose donc une nouvelle race de zombie, ceux qui foncent, qui hurlent, qui craquent, qui s’éclatent, ceux que rien n’arrêtent. Ces K-zombies ont une vraie signature visuelle. (Je n’oublie pas « Dernier train pour Busan » qui est le vrai « papa » de ces zombies.) (Il ya également eu « Alive », très bon drama, avec malheureusement une fin nulle).

je vous conseille de voir la série en vostfr (cela va de soit), mais également avec un casque pour bien profiter de quelques repas extrêmement bien sonorisés et très juteux… Bon appétit bien sûr. Que ce soit la musique ou les bruitages, c’est 50% de la réussite de la série.

PS: Une partie qui contient des révélations sera abordée tout à la fin de l’article (après les bonus). Ne lisez surtout pas ça si vous n’avez pas encore vu la série.

Casting (Wikipédia):

Réalisé par: Lee Jae-Kyu, Kim Nam-Soo

Ecrit par:  Joo Dong-Geun (auteur du webtoon), Chun Sung-Il

Pour lire le webtoon en vosta: ici

Acteurs principaux:

  • Yoon Chan-young (VF: Esteban Oertelli) : Lee Cheong-san, fils de restaurateurs et voisin d’On-jo
  • Park Ji-hoo (VF : Maryne Berthieaux) : Nam On-jo, fille du chef d’équipe d’urgence et voisine de Cheong-san
  • Cho Yi-hyun (VF : Diane Kristanek) : Choi Nam-ra, la déléguée
  • Park Solomon (VF: Martn Faliu) : Lee Soo-hyeok, alias « Pied-su »
  • Yoo In-soo (VF: Antoine Fleury) : Yoon Gwi-nam, le voyou mi-humain mi-zombie

Acteurs secondaires:

  • Lee Yoo-mi (VF: Geneviève Doang) : Lee Na-yeon, la « meurtrière »
  • Lim Jae-hyuk (VF: Maxime Hoareau) : Yang Dae-su, élève chanteur
  • Ham Sung-min (VF: Oscar Douieb) : Han Kyeong-soo, le meilleur ami de Cheong-san
  • Kim Joo-ah (VF: Alice Orsat) : Yoon Yi-sak, la meilleure amie d’On-jo
  • Kim Bo-yoon (VF: Soizic Fonjallaz) : Seo Hyo-ryeong, une étudiante timide et naïve
  • Kim Jin-young : Kim Ji-min, fille de restaurateurs qui tient tête à Na-yeon
  • Ahn Seung-gyun (VF: Julien Portugais) : Oh Joon-yeong, élève technicien
  • Sang Sang-yeon (VF: Yoann Borg) : Jang Woo-jin, le frère de Ha-ri
  • Oh Hye-soo : Bae Eun-ji, victime d’harcèlement mi-humaine mi-zombie
  • Kim Byeong-cheol (VF : Olivier Chauvel) : Lee Byeong-chan, professeur de chimie, dont le fils est la cible d’un groupe de lycéens
  • Lee Sang-hee : Park Eui-won, professeur d’anglais
  • Lee Kyu-hyung : l’inspecteur Song Jae-ik
  • Park Jae-cheol : Jeon Ho-cheol, un jeune officier de police qui fait équipe malgré lui avec Jae-ik
  • Jeon Bae-soo : Nam So-joo, chef d’équipe d’urgence et père de On-jo
  • Lee Eun-saem : Park Mi-jin, une étudiante rebelle en dernière année
  • Jin Ho-eun : Jeong Min-jae, l’archer
  • Ha Seung-ri : Jang Ha-ri, l’archère, soeur de Woo-jin
  • Ahn Ji-ho : Kim Cheol-soo, victime de harcèlement
  • Shin Jae-hwi : Chang-hoon, un harceleur
  • Yang Han-yeol (VF : Alan Aubert-Carlin) : Yoo Jeon-seong, un étudiant de dernière année caché dans les toilettes
  • Lee Chae-eun : Hee-soo, l’étudiante enceinte
  • Kim Jeong-yeon : Yang Se-eun
  • Hwang Bo-woon : Harim
  • Jeong Yi-seo (VF: Charlotte Campana) : Kim Hyeon-joo, première victime infectée et harceleuse
  • Oh Hee-joon : Kang Jin-goo, professeur de sport
  • Ahn Si-ha : Kim Kyeong-mi
  • Yoon Kyung-ho : Jung Yong-nam, professeur de coréen
  • Eom Hyo-seop : le directeur du lycée Hyosan
  • Bae Hae-sun : Park, membre de l’Assemblée nationale
  • Jo Dal-hwan : Jo Dal-ho, assistant en chef
  • Woo Ji-hyun : woo-sin, l’ambulancier
  • Ting Rich (VF : Arnaud Arbessier) : Seo-moo

BONUS: (à partir d’ici, risque de révélations)

Il n’y a pas encore énormément de vrais documentaires sur le tournage. voici donc un panaché de shows, making of, jeux, etc…

Petites explications par le réalisateur: (vosta)

MMTG avec JaeJae (vosta):

Making of:

Les archers (vo):

Côté zombies:

Petit jeu:

Meet the cast:

Conférence de presse:

Si vous comprenez le coréen:

Cosmopolitain Korea (vosta):

MODE SPOILER ACTIVE!

Si vous lisez ce qui suit, c’est que vous avez vu la série.

Ce ne sera pas long, mais juste le temps de délirer sur le cliffhanger de la fin de la série.

Alors?

Les survivants regardent partir leur chère déléguée, et ils sont tous les yeux écarquillés devant un spectacle qu’on ne verra donc pas!!

Je pense que le nombre de zombies « mutants » doit être assez dingue, et je me dis que si suite il y a, elle va prendre un grand virage sur le genre. Il y a toujours le problème pour qu’ils se nourrissent, mais Nam-Ra avait l’air très positive et était resplendissante. A-t-elle trouvée la solution pour éviter de tuer des gens? Est-ce qu’elle est devenue la reine d’une nouvelle espèce? Comment vont-ils se fondre dans la masse? Hyosan deviendrait un sanctuaire?

Vivement cette suite!

Les commentaires très négatifs que je fais sur la société sud-coréenne, ne sont que le reflet de ce que les dramas, le cinéma et un certains nombres de chansons Kpop reflètent. (Ajoutons à cela des statistiques sociales assez effrayantes) Le patriarcat, la censure, la condition des étudiants, l’emploi, la justice, les médias, le paraitre et les faux-semblants, les castes et la corruption, sont encore au cœur de cette jeune « démocratie ». Il ne faut pas juste regarder la beauté du pays, sa culture, son histoire, sa gastronomie et ses traditions et se dire: quel paradis! Il y a beaucoup de similitude concernant ces aspects avec la France (exceptée notre culture qui c’est effondrée il y a une quinzaine d’années) qui est loin d’être un paradis. Je précise ça pour les amoureux de la Corée du Sud qui ne profite que du merveilleux emballage proposé, et qui oublient qu’à l’intérieur de la boite, il y a beaucoup de gens dans la misère, l’épuisement, l’humiliation, la solitude etc…

Du gnan-gnan à l’horreur, en passant par la comédie ou les thrillers, que ce soit les dramas ou le cinéma coréen, il y a toujours une double lectures. En tout cas, c’est mon point de vue.

Des bisous!!